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Analyses Footballistiques

La formation nantaise et lyonnaise, toute une histoire.

Publié le 22 Septembre 2013 par TEAM FCN ANONYMOUS

Le match de dimanche à Gerland constitue un des grands moments de la saison pour le FCN. C’est l’occasion de défier l’équipe qui a régné sur les années 2000 comme Nantes a (partiellement) régné sur les années 70,80 et 90.

Ce sont donc 2 monuments qui vont s’affronter mais aussi 2 écoles, 2 visions très différentes de la formation. Un ami Lyonnais et grand connaisseur de l’OL m’a éclairé sur l’histoire de la formation dans son club. Voici son analyse :

A Lyon, il y a tout d’abord une évidence géographique. L’Olympique Lyonnais n’est pas historiquement au cœur d’un territoire footballistique très dense : Pas de concurrence à Lyon, rien en Isère et en Savoie tout comme en Ardèche ou dans la Drôme. Logiquement, l’OL a donc toujours « aspiré » les talents de la région.

A l’OL, la formation est un pilier mais pas une obsession au service du projet de jeu comme au FCN. Le centre a toujours fourni 3 ou 4 joueurs à l’équipe première mais le centre de formation n’a pas été marqué par l’empreinte de « grands » techniciens ou théoriciens du jeu. En revanche, ce centre de formation s’est forgé une spécialité : former des attaquants.

Dans les années 60, Di Nallo (222 buts), Chiesa (134 buts) ou encore Combin (94 buts). Puis dans les années 70, c’est l’avènement de Bernard Lacombe pilier de l’Equipe de France 78 en Argentine et buteur le plus rapide de l’histoire de la Coupe du Monde.

Les noms plus récents sont plus connus : Florian Maurice, Ludovic Giuly, Frédéric Kanouté, Joseph Job, Govou, Ben Arfa, Benzema… Aujourd’hui on pourra rajouter les Belfodil, Lacazette ou encore Benzia. Pour reprendre les termes de mon pote Lyonnais : former des attaquants c’est « l’ADN du centre de formation. »

Alors que penser du nombre élevé de jeunes joueurs dans le 11 type de l’OL ? Continuité historique, nouvelle philosophie ou impératif économique ?

En tout cas les résultats récents de cet OL « jeune » pose question sur le vieux fantasme des supporters nantais de voir la Jonelière prendre le pouvoir en équipe première…

La formation nantaise et lyonnaise, toute une histoire.
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