Alors Reims c'est quoi ? Reims c'est une ville située dans la région Champagne-Ardennes. En gros c'est coincé entre la Picardie et la Lorraine, la campagne quoi ! L’Est de la France, l'hiver là-bas, ça caille ! Sinon mise à part le froid, ils produisent les biscuits roses et le champagne. Niveau alimentation, c'est pas mal. Mais ça donne quoi sur le terrain ?
Le Stade de Reims est un club français plus qu'historique, dans les années 60-70, c'était sans doute le meilleur club de France. Oui mais voilà depuis rien. Ils sont montés l'an dernier en L1 après 30 ans d'absence ! C’est comme si un club anglais évoluant en League Two montait les échelons au fur et à mesure et ceci pendant 30 ans, oui nous exagérons un peu.
L'année dernière, les Rémois ont réussi l'exploit de se maintenir, un objectif difficile à atteindre mais qui montre que le match de samedi sera ô combien difficile. Pour l'heure nos amis Champenois se situent à la cinquième place en championnat, avec 6 points. Ils viennent de battre successivement le LOSC et l'OL. Même si la victoire contre les lyonnais relève un peu du miracle et du but chanceux, avec un terrain qui ressemblait plus au bassin des mondiaux de Barcelone qu'à une pelouse anglaise. Sinon l'effectif ? Et bien il n'est pas mal du tout, du talent à revendre. Parmi les hommes forts, les Rémois peuvent compter sur l'ancien canari Grzegorz Krychowiak, Aissa Mandi, Odair Fortes, le gardien Kossi Agassa ou encore Gaëtan Courtet. Entre jeunesse et expérience, un peu à l'image du FCN. Les dirigeants du Stade de Reims ont aussi réalisé un mercato intelligent. Pas de folie, mais des joueurs ciblés et qui marchent pour l'instant très bien, comme les milieux Mads Albaek, Prince Oniangue et l'attaquant Israélien Eliran Atar.
Tactiquement, ils fonctionnent comment les rouges et blancs ? Hubert Fournier l'entraîneur Rémois adopte un 4-1-2-3. Une composition très offensive pour une équipe sacrément joueuse. Voici l'équipe face à Lyon : Agassa-Glombard-Tacalfred-Weber-Mandi-Krychowiak-Oniange-Albaek-Atar-Fortes-Courtet. Clairement et pour faire simple, c'est Krychowiak qui contrôle l'équipe au milieu du terrain, Oniange et Albaek se chargent d'alimenter le trio offensif. Fortes et Atar sont des joueurs de couloir, ils percutent, des dribbleurs. C'est comme au FCN avec Gakpé, Bessat. Devant Gaëtan Courtet se charge de la finition qu'il n'a pas encore trouvée cette saison. L'attaque et le milieu, ce sont les principales armes Rémoises. Par contre défensivement, ça reste solide mais ce n'est pas non plus l'assurance tous risques. Il y a la place pour pouvoir faire des différences, Lyon a dominé le match et s'est fait contrer sur une action anodine.
Par conséquent, les canaris devront se montrer présents défensivement et négocier parfaitement les contre-attaques ainsi que les occasions qu'ils auront dans la partie. Car même si Reims a le ballon, ils ne sont pas aussi bons techniquement que nos amis parisiens. Il faudra essayer de réitérer le même visage que dimanche soir et la victoire ne devrait pas être sans doute très loin. Dans le cas contraire, il sera difficile de prendre les trois points là-bas. Car oui, les Rémois sont des adversaires dans la course au maintien et qu'il faut absolument prendre le maximum de points chez les concurrents directs. Un point serait bien, mais les trois points seraient le mieux. Nous ne savons toujours pas le dénouement de l'affaire Touré...
L'équipe nantaise pourrait se tourner ainsi samedi soir à Auguste-Delaune : Riou-Cissokho ou Cichero-Vizcarrondo-Djilobodji-Veigneau-Deaux-Veretout-Bessat-Eudeline ou Bedoya-Gakpé-Djordjevic. Une équipe qui bouge très peu depuis le début de saison, on retrouve sensiblement les mêmes hommes que l'année dernière.
Comme vous le savez toutes et tous : allez les jaunes et verts ! Les verts ! Allez les jaunes et verts ! (oui il y aura encore du monde dans la tribune visiteurs à Reims) et ça ce n'est pas pour nous déplaire.
PS : retour de Lucas Deaux chez lui, pas de caDeaux Lucas !